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flux de conscience
flux de conscience
Patricia Bosshard CH – violon, composition
Olga Kokcharova RU/CH – diffusion, composition
Denis Schuler CH – composition
Cristiana Presutti IT/CH & Gyslaine Waelchli CH – soprano
Le concert Flux de conscience s’inspire du récit de Virginia Woolf Mrs Dalloway. Le livre présente vingt-quatre heures de la vie d’une femme – Clarissa Dalloway. Ses souvenirs se mélangent au présent alors qu’elle organise une fête dans sa demeure. Fait caractéristique de l’écriture de Virginia Woolf, des flux de pensées se déploient en parallèle et relativisent la perception linéaire du temps. Par extension, dans chaque individu, le présent est sans cesse mis en tension avec des élément de vie passés. Et la musique joue, elle aussi, ce jeu-là : entre l’instant vécu des sons et les résonances intimes qu’ils provoquent, se crée un dialogue poétique et renouvelable à l’infini.
boissiera
boissiera
Xavier CHARLES – clarinette
Patricia BOSSHARD – violon et violon trompette
Les lieux les sons
Xavier Charles et Patricia Bosshard ont tous deux développé un langage sonore minutieux et des techniques instrumentales étendues, inspirées de la musique contemporaine, du jazz, de la musique concrète et des sons du vivant.
Leur projet « Boissiera » s’est construit au fil des ans, multipliant les expériences
de mise en situation extérieures, dialogues entre un paysage et les sons acoustiques du violon et de la clarinette.
Le duo a développé différentes stratégies de jeux, d’écoute, de compositions et d’improvisation, liées aux spécificités acoustiques de chaque lieu.
Le duo peut se produire de deux façons: soit en situation extérieure en jouant avec les sons du lieu, soit en intérieur, jouant sur des enregistrements qu’ils ont fait sur le terrain.
le paysage comme partition
le paysage comme territoire résonnant
le paysage comme indicateur de jeux
le paysage comme principe d’écoute
entre-temps
entre-temps
Patricia BOSSHARD – composition, violon
Anouck GENTHON – violon
Marie SCHWAB – alto
Soizic LEBRA – violoncelle
Luc MÜLLER – percussions, objets
Olga KOKCHAROVA – artiste sonore
Composition pour quatuor à cordes, amplificateurs, percussions et orchestre de hauts-parleurs de Patricia Bosshard. Installation sonore d’Olga Kokcharova.
Un espace habité de musicien.nes, d’amplificateurs et de hauts-parleurs qui prennent le temps de créer un univers où l’on fête nos noces avec l’éternité.
Quatre musiciennes au langage commun, puissant et vivant.
Un percussionniste choisi pour ses grosses caisses et ses cymbales.
Quatre amplificateurs répartis dans l’espace, gérés par chacune des musiciennes.
Une installation de haut-parleurs.
« Le silence, des murmures, de l’aube à la fin du jour. Cet entre-temps qui est là, qui ne demande qu’à apparaître et disparaître ».
« Au moment de la mort, les gouttes et les vents sont absorbés en le très subtil souffle, support de vie ».
Soutiens: Loterie romande, Fondation Nicati de-Luze, SIS, Pro Helvetia, Canton de Vaud, Ville de Lausanne, Institut français, Ville de Nantes.
quatuor lgbs
Marie SCHWAB (viola)
Soizic LEBRAT (cello)
Anouck GENTHON (violin)
Patricia BOSSHARD (violin)
Formé en 2017, ce quatuor à cordes franco-suisse, composé de Patricia Bosshard, Soizic Lebrat, Anouck Genthon et Marie Schwab se nourrit de plusieurs envies : improviser à quatre voix réunies dans l’instant de l’écoute, et favoriser la rencontre et l’écriture plurielle en invitant d’autres artistes à partager l’espace-temps de leurs recherches et créations musicales et sonores. Ces quatre musiciennes portent une attention particulière au geste comme catalyseur de jeu spécifique au quatuor, et à son déploiement dans l’espace. Elles développent une écriture qui s’ancre dans une volonté de son d’ensemble fait de la convergence et de la superposition de sonorités complémentaires. En découle une matière sonore qui se déploie continuellement, vivante et mouvante à l’intérieur même de sa propre transformation. Riches de la diversité et de la transversalité de leurs différentes expériences (ONCEIM, NEC, IMO, CoÔ, Le Un, Le Grand Eustache) ces quatre musiciennes créent ensemble une synergie sonore peu commune et toute singulière.
Depuis 3 ans, le quatuor s’est produit sur plusieurs scènes internationales : Klappfon Festival (Bâle-CH), Ausland/Spektrum (Berlin-D), Atelier Tampon au Lavoir Moderne (Paris-F), Palace-Chuchechepatti Orchestra Project (Saint Gall-CH), WIM (Zürich-CH), Leeraum.offen (Lucerne-CH), Housevent (Genève-CH), Concerts de Musique Contemporaine (CMC), Musée des Beaux-Arts (Le Locle-CH), Festival Electroacoustique AMEG (Val de Travers- CH), Musiques buissonnières – Einstein on the beach (Bordeaux). Le projet se développe ainsi au fil des concerts, affinant toujours davantage le discours musical et la cohérence de l’ensemble, que ce soit en quatuor augmenté ou en quatuor acoustique.
Radio France à l’improviste 2021
Marseille, temple Grignan 2022
balades, histoires de forêt
Installation sonore de P. Bosshard et JB Bosshard
« Nostalgies »
exposition collective, Musée Forel, Morges
« Revenir sur ses pas
et
Continuer à avancer »
Inspirée par le silence environnemental dû 1er confinement de mars 2020, j’ai parcouru tous les jours le même trajet, micros en main. J’ai récolté une matière précieuse car dénuée de bruits de moteurs et unique, puisque dorénavant historique.
J’ai travaillé ces enregistrements en studio pour créer de courtes pièces de musique, reflets de ces moments passés à écouter la forêt.
→ soundcloud
onceim
Grand ensemble constitué d’une trentaine de musiciens improvisateurs, l’Orchestre de Nouvelles Créations, Expérimentations et Improvisation Musicales (ONCEIM) entend porter haut et fort la voix d’une musique contemporaine atypique.
Il s’engouffre dans la gageure artistique de l’improvisation en grande formation et relève le défi avec brio. L’écrit se réconcilie avec l’improvisé et guide l’expérience sonore vers des moments inouïs.
L’ONCEIM consiste en l’invention d’un nouveau mode de jeu collectif en grand ensemble dans une approche plastique du sonore où chaque musicien a un rôle créatif majeur, la musique se construisant sur sa virtuosité singulière et le vocabulaire musical qu’il a élaboré.
onceim / sillons
CRÉATION : le 28.06.2018, RDV Contemporains de Saint Merry (Paris)
DURÉE : 30 minutes
EFFECTIF : 27 à 33 musiciens
Contrebasses : Sébastien Béliah, Benjamin Duboc, Frédéric Marty
Violoncelles : Félicie Bazelaire, Anaïs Moreau, Deborah Walker
Altos : Cyprien Busolini, Elodie Gaudet, Julia Robert
Accordéon : Pierre Cussac
Guitares : Giani Caserotto, Jean-Sébastien Mariage
Percussions : Antonin Gerbal, Julien Loutelier
Piano : Alvise Sinivia
Electronique : Arnaud Rivière, Diemo Schwarz
Clarinettes : Jean-Brice Godet, Joris Rühl
Saxophone soprano : Stéphane Rives
Saxophones altos : Pierre-Antoine Badaroux, Carmen Lefrançois
Saxophone ténor : Bertrand Denzler
Saxophone baryton : Benjamin Dousteyssier
Euphonium : Jean Daufresne
Trompette : Louis Laurain
Pour cette pièce je suis allée à la rencontre de chaque musicien, chercher le coeur de chacun en lui demandant de me jouer un de ses sons préférés sous forme de courte «cellule». La question est: «Joue-moi un des sons que tu aimes le plus, que tu peux répéter, qui dure entre 1 et 10 secondes».
Discuter, préciser avec chacun quels paramètres du son lui plaît le plus (hauteur, grain, attaque, flûté, bruité, volume…).
Suite à cette récolte j’ai défini chaque son, l’ai sculpté, transformé, malaxé, dans l’idée de garder son élan et sa caractéristique principale tout en changeant des paramètres du spectre comme le permettrait l’électronique (changements de fréquences, d’intensité et de temporalité).
Points de rencontres, de superpositions, de divergences.
L’essence de chacun confrontée, juxtaposée, annihilée ou partagée dans un grand tout.
Au sein d’une grande contrainte (répétition d’une même cellule) il existe une quantité infinie d’infimes variations.
→ A la Philarmonie de Berlin
→ CD sur le label potlatch
–
satellites
Patricia BOSSHARD & Dragos TARA – conception et musique
Jasmine MORAND – chorégraphie
Skander MENSI – conception électronique
Scilla ILARDO – costume
Nidea HENRIQUES – lumières
Marianne CAPLAN – administration
Satellites est une performance conçue comme une installation sonore vivante: Une performeuse jouant du violon déambule parmi le public. Elle porte un costume muni de capteurs et de hauts-parleurs. Au gré des allées et venues, un lien se dessine entre mouvements et son: battements du coeur, tension des muscles et respiration viennent transformer le son du violon.Le rapprochement, parfois jusqu’au contact, distille des instants d’intimité, au coeur d’un espace commun.L’expérience de chacun.une aura été très différente selon sa position et les moments de proximité avec la violoniste.
violon solo
Out of violin # est un projet de violon solo qui prend différentes formes selon le contexte dans lequel il est joué.
Acoustique, très amplifié, électroacoustique et/ ou en multidiffusion ce solo explore les diverse matières créées par le frottement des crins sur une corde. Une immersion dans les strates oscillantes et en perpétuelles mouvements du son.
Out of violin #1: Version acoustique où le geste répétitif est poussé aux limites physiques
Out of violin #2: Grâce aux divers micros placés sur l’instrument et à l’amplification poussée à ses limites (2 amplis placés derrière la musicienne) le moindre détail du son se fait entendre.
Out of violin #3: Version avec traitements électroacoustiques, textures en transformations, bruits subtils et mouvants
Out of violin #4: Version en multidiffusion
#1 Artiste en Résidence au 102 Grenoble / novembre 2015
#4 Festival Echo Drôme diffusion dans la montagne / juin 2015
#2 26 chaises /Paris / octobre 2017
#4 Version cinéma en électroacoustique avec J-B Bosshard à la multidiffusion, Cinéma Bellevaux Lausanne / avril 2018
le grand eustache / au tour des cordes
Une création du Grand Eustache autour de l’univers de Patricia Bosshard
Le 30 novembre 2018, le public de l’église St-François à Lausanne découvre, fasciné, un nouvel univers sonore produit par le Grand Eustache qui se révèle, enregistrement à l’appui, d’une stupéfiante richesse. Mettant les cordes au centre du dispositif expressif de l’orchestre, fruit de l’imaginaire et de la pensée créatrice de Patricia Bosshard, ce programme met remarquablement en valeur les multiples possibilités expressives de ces instruments tout en les associant ou confrontant aux autres protagonistes, souffleurs et percussionnistes, de cette singulière boîte à sons.
Au carrefour entre liberté et contrainte, entre expression individuelle et collective, entre fragilité et puissance, cet espace sonore stimule la prise de responsabilité de chaque instrumentiste, créant un flux musical régulé et conduit par leur chef attentif à permettre les plus folles échappées.
Les musiciennes et musiciens du Grand Eustache se préparent à se replonger avec délice dans cet univers sonore singulier et à inonder de leurs ondes envoûtantes des espaces de concert aux propriétés acoustiques naturelles idéales telles que la salle del Castillo à Vevey ou la Collégiale de Saint-Imier.
Philippe KRÜTTLI – direction
Anouck GENTHON, Anne-Thérèse BIERI, Marie SCHWAB, Patricia BOSSHARD, Valérie BERNARD et Eleonore SALAMIN-GIROUD – violons
Laurence CREVOISIER, Priscille OEHNINGER et Déborah SAUBOUA – altos
Aurélien FERRETTE et Barbara GASSER – violoncelles
Jocelyne RUDASIGWA et Jérémie KRÜTTLI – contrebasses
Ivor MALHERBE – basse
Lucien DUBUIS – clarinette
Mathieu SCHNEIDER – flûte
Ian GORDON-LENNOX – tuba
Vincent BOILLAT – percussions
Dominic FREY – batterie
Daniel PERRIN – accordéon
INSUB META ORCHESTRA
L’IMO est un grand ensemble d’improvisateurs fondé en septembre 2010. Il rassemble environ 45 musiciens de toute la Suisse et d’ailleurs. Il est issu de la nébuleuse du label et association Insubordinations qui édite et diffuse depuis 2006 les formes sinueuses de l’improvisation expérimentale. L’orchestre cherche à développer l’écoute et le jeu collectif, il expose des microclimats de sonorités, des additions subtiles, à la recherche d’un son unique, généré par une pensée commune, porté par le nombre impressionnant de musicien-nes qui le compose. Avec plus de vingt concerts et deux résidences à son actif, l’IMO a su trouver une voie propre et surprenante. L’IMO tend vers une pratique où les instruments perdent leurs fonctions – et leurs sons – classiques pour devenir des artefacts sonores abstraits, établissant ainsi un rapport non hiérarchique entre eux.